Par Joanne Baskin, Chef de service, Services scolaires

Le saviez-vous ?

1,9 milliard de dollars c’est ce que le problème du décrochage scolaire coûte chaque année à la société québécoise
75% des étudiants diplômés en 2013. Il s’agit d’une augmentation significative de 5% au cours des dernières années
• Les diplômés du secondaire vivent en moyenne 7 ans de plus
• Le taux de chômage est deux fois plus élevé chez les décrocheurs
• L’éducation est classée au 2e rang des principaux problèmes rencontrés par la société québécoise
• Le revenu annuel moyen des décrocheurs est de 25 000 $ contre 40 000 $ pour les diplômés du secondaire

Les faits ne concernent pas seulement les questions scolaires, mais aussi les tendances sociétales. Les parents doivent être conscients et s’assurer qu’eux-mêmes, leurs écoles et leurs enfants détiennent les cartes favorisant la réussite scolaire.

Le 10 février 2014 marquera l’événement annuel « Journées de la persévérance scolaire » qui se déroulera dans les écoles du Québec. De nombreuses écoles proposeront des activités dans et hors des salles de classe visant à promouvoir l’engagement de l’école dans les communautés scolaires. Le programme reflétera ce sujet par le biais du dialogue, d’essais, d’activités artistiques, de projets à l’échelle de l’école, de banderoles et d’affiches pour n’en nommer que quelques-uns. Les parents peuvent participer à la poursuite du dialogue en particulier dans les écoles où les facteurs de risque de décrochage sont plus élevés.

Selon le site des « Journées de la persévérance scolaire » www.perseverancescolaire.com/, les efforts devraient comprendre les éléments suivants :

• Donner l’exemple, encourager l’effort, applaudir les réussites.
• Offrir ou trouver de l’aide si l’enfant a de la difficulté à l’école.
• Encourager la lecture dès le plus jeune âge.
• Questionner régulièrement l’enfant sur ses expériences à l’école.
• Exprimer fréquemment l’importance que vous accordez à l’école.
• Dites souvent à l’enfant que vous croyez en ses capacités.

L’importance de la participation des parents, à la fois avec leurs enfants et l’école, ne peut pas être surestimée. Lorsque les familles s’intéressent au vécu scolaire de leurs enfants, les élèves ont plus de chance de mieux réussir les tests standardisés, se dépasser sur le plan scolaire, fréquenter régulièrement l’école, avoir une attitude positive à l’école et sont moins susceptibles de s’engager dans des comportements négatifs, antisociaux (alcoolisme et toxicomanie, conflits avec les pairs).