Notre programme de soutien aux jeunes adultes prend de l’expansion : Nous vous présentons Nina Hermes

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En 2015, l’Agence Ometz a lancé le programme de soutien spécialisé pour les jeunes adultes de 18 à 30 ans qui vivent avec des défis intellectuels, ou un trouble du spectre autistique de haut niveau, qui sont souvent associés à des problèmes de santé mentale. Tandis que plusieurs de ces jeunes adultes affirment vouloir vivre indépendamment et se trouver du travail, ils ne possèdent pas les compétences nécessaires pour se débrouiller. Sans ces compétences, vivre de manière autonome, ainsi que trouver et conserver un emploi présente un défi majeur. Mais voici Nina Hermes, nouvelle employée à l’Agence Ometz, qui aide ce groupe en croissance à s’épanouir pleinement.

Q: Votre rôle unique relie deux services de l’Agence Ometz : Emploi assisté et santé mentale. Parlez-nous de la manière dont vous aidez les clients dans ces deux domaines de service.

R: Œuvrer conjointement au sein de ces deux départements me donne l’occasion de travailler avec les clients de manière intensive et complète, mais aussi d’une façon unique et flexible. L’avantage d'avoir autant de secteurs de service différents sous mon égide est que je peux constamment m'adapter et répondre aux clients en fonction de leurs besoins. Par exemple, avec un de mes clients, j'ai commencé par travailler sur des moyens concrets de gérer sainement sa colère (ce qui a duré environ un mois), ensuite, nous avons travaillé sur son CV et sur des compétences professionnelles concrètes. Lorsqu'il a trouvé un emploi, nous sommes passés à l’apprentissage d’outils de gestion de schémas de pensées négatives.

Q: Pouvez-vous nous donner une description des clients types avec lesquels vous travaillez ?

R: Les clients avec lesquels je travaille ont entre 18 et 35 ans, et ils souffrent d'un trouble du spectre de l'autisme de haut niveau ou de légers défis intellectuels, ces problèmes étant souvent associés à des problèmes de santé mentale. Leurs objectifs peuvent varier, mais que leur but principal soit d'aller à l'école, de trouver un emploi ou de déménager, ils visent tous une vie plus autonome.

L'impact de la stigmatisation est un défi général de ma clientèle. Il est décourageant de voir de si nombreux employeurs entretenir des idées fausses ou des préjugés à l’égard de pratiques d’embauche inclusives, et qu’ils s’accrochent à des craintes concernant les personnes ayant des incapacités. L’idée fausse selon laquelle embaucher des personnes souffrant d’un handicap représente un « risque » pour un employeur est toujours très présente, alors qu'en fait il y a de nombreux avantages (pour l'employeur : taux de rétention élevé, amélioration de l'image de l'entreprise, etc.).

Q: Votre poste marque une progression pour ce programme de soutien aux jeunes adultes. Cela indique-t-il un besoin croissant pour nos services ?

R: Effectivement, l’agence a réalisé que parmi nos clients, une proportion importante de jeunes adultes qui avaient des compétences de vie et des objectifs sociaux correspondant aux critères du programme de soutien aux jeunes adultes, étaient également suivis par un conseiller en emploi dans un autre département. En combinant ces deux postes en un seul, le client n’a besoin de voir qu’un seul conseiller. Il n’a plus besoin de partager entre deux conseillers les défis qui sont reliés au travail et ceux qui sont reliés aux compétences de vie et à l’aspect social puisqu’ils se chevauchent souvent de toute façon.

Par ailleurs, je vois effectivement un besoin accru. Je crois qu’à mesure que les conversations sur l’inclusion prennent de l’importance, davantage de possibilités se présentent pour cette population. Les gens commencent peut-être à réaliser que les jeunes adultes ayant des défis intellectuels et ceux qui sont atteints d'autisme ont d’autres options que de simplement rester chez eux.

Q: Parlez-nous d'une journée type pour vous. En fait, y a-t-il des journées typiques ?

R: Il n'y a pas de journée typique pour moi. En fait, c’est un aspect de ce poste que j'aime beaucoup. Ma matinée peut commencer par revoir une lettre de présentation d'un client, et plaider sa cause auprès d'un employeur, tandis que l’après-midi, je fais une visite à domicile auprès d’un autre client afin de mettre en place des stratégies pour cuisiner et nettoyer. J'adore la variété, et je pense que les clients profitent vraiment de ma capacité à faire preuve de souplesse. Les objectifs d'emploi et de vie sont fortement liés, surtout pour cette clientèle, et le fait de pouvoir les accompagner de façon globale dans leur cheminement vers l'autonomie fait vraiment une différence.

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